Les boissons alcoolisées sont souvent associées aux moments festifs ! Une fois n’est pas coutume, c’est Noël profitons-en pour célébrer dans la joie et la gaieté !
Dans la vie de tous les jours, l’alcool peut devenir un moyen de se détendre, d’échapper au stress quotidien ou encore, de se rassembler. Le rythme de vie ne cessant de s’accélérer, il est tout à fait compréhensible qu’un petit verre de vin de temps en temps puisse nous aider à nous relaxer.
Toutefois, certaines personnes peuvent ressentir une forme de pression sociale, et se sentir obligées de boire un verre de vin ou une bière de plus. «Aweille, prends un petit verre pour faire chin chin», vous rappelle-t-il certains soupers bien arrosés ? Effectivement, il peut parfois être difficile de résister aux multiples offres alcoolisées.
En faisant preuve de bienveillance envers soi-même et envers les autres, il est plus facile de respecter ses limites, ses convictions et, ainsi, de gérer la consommation d’alcool de chacun. Il est également possible de déterminer son propre équilibre de consommation.
Avec modération et accompagné de plusieurs verres d’eau, l’alcool est généralement mieux toléré. Cela aide à diminuer le risque de déshydratation, ainsi que la veisalgie (communément appelée gueule de bois). En passant, les symptômes d’un mauvais lendemain de veille sont : mal de tête, sécheresse de la bouche, nausées, sensibilité à la lumière, irritabilité et difficulté à se concentrer. Ouf, si on peut les éviter, c’est encore mieux.
Néanmoins, gardons à l’esprit qu’une consommation excessive de vin, de bières, de cocktails ou de spiritueux peut entraîner des conséquences sur la santé. Entre autres, la consommation d’alcool augmente le risque de développer un cancer de la tête, du cou, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, du sein, du pancréas, du foie et colorectal.
La recherche évolue et nous apprend qu’il n’existe ni quantités ni types d’alcool bons pour la santé, et ce, quel que soit le type d’alcool.
Selon les repères canadiens sur l’alcool et la santé, boire moins, c’est mieux. Même en petite quantité, l’alcool entraîne des conséquences. Voici donc les recommandations:
- Aucun risque : 0 verre par semaine
- Risque faible: 1-2 verres standards par semaine
- Risque modéré: 3 à 6 verres standards par semaine
- Risque de plus en plus élevé: 7 verres standards ou plus par semaine
Quand on parle d’un verre standard, cela signifie:
- Une bouteille de bière ou de cidre de 12 oz (341 ml) à 5% d’alcool
- Un verre de vin de 5 oz (142 ml) à 12% d’alcool
- Un verre de spiritueux de 1,5 oz (43 ml) à 40% d’alcool
Quand on souhaite boire moins d’alcool, il existe quelques façons de rendre sa boisson non alcoolisée plus amusante. Voici quelques trucs:
- Ajouter des garnitures telles que des canneberges et du romarin aux glaçons dans l’eau
- Congeler de l’eau de coco et des petits fruits pour les ajouter à votre eau pétillante préférée.
- Laisser infuser un bâton de cannelle, de l’anis étoilé et des tranches de citron
- Opter pour une sangria non-alcoolisée au basilic et à l’orange
- Ou encore, un café au lait sans alcool, saupoudré de cannelle, de muscade ou de cacao.
Peu importe l’occasion, un bon verre de vin ou un cocktail est souvent le bienvenu lors d’événements festifs. Essayons de faire en sorte que nos choix contribuent à notre bien-être et notre bonheur. En préservant notre équilibre personnel, nous pouvons nous assurer que chaque occasion reste une source de plaisir et d’heureux souvenirs.
En vous souhaitant un joyeux temps des fêtes !
Chin, chin! Skol! Santé!
Vos nutritionnistes,
Johanne Vézina Nutritionniste & Conférencière et Érika Martin Nutritionniste